jeudi 29 décembre 2011
Trait d'union en Grammaire:
Le trait d'union sert à marquer qu'il existe un lien étroit entre deux termes. Ce lien peut être un lien lexical (mots composés) ou un lien syntaxique (entre le verbe et le pronom qui le suit).
1. Dans les mots composés, on met un trait d'union :
Le trait d'union sert à marquer qu'il existe un lien étroit entre deux termes. Ce lien peut être un lien lexical (mots composés) ou un lien syntaxique (entre le verbe et le pronom qui le suit).
1. Dans les mots composés, on met un trait d'union :
- si le mot composé a un sens spécifique, indépendant de ses différents composants ; une longue-vue (le sens n'est pas celui de « vue qui est longue »).
- si le mot composé résulte d'un changement de catégorie grammaticale. Cela peut être une simple erreur (ici peut être est le verbe de la phrase ). C'est peut-être une simple erreur (ici peut-être est adverbe ).
- Trait d'union syntaxique :
- Le trait d'union syntaxique sert à unir le verbe et le pronom qui le suit, ce pronom étant soit son sujet, soit son complément. C'est le cas
- lorsque le pronom personnel sujet ou on, ou ce suit le verbe : Est-il content de son nouveau poste ? (le sujet il se trouve après le verbe est). Sans doute souhaitez-vous réserver dès aujourd'hui (le sujet vous se trouve après le verbe souhaitez). Est-ce bien utile ? (le sujet ce se trouve après le verbe est).
- lorsque le pronom personnel complément suit le verbe : Allez-y, je vous rejoins dans un instant (le pronom complément y se trouve après le verbe allez). Réponds-lui que je serai absent (le pronom complément lui se trouve après le verbe réponds). http://grammaire.reverso.net
Le trait :
Le mot trait peut avoir plusieurs significations selon les domaines étudiés :
Le mot trait peut avoir plusieurs significations selon les domaines étudiés :
- en dessin, un trait est une ligne continue ;
- en illustration, le trait sert à détailler le dessin, mais c'est aussi un style ; le trait anglais est une technique de dessin proche de la gravure.
- en arts graphiques et typographie, le trait (dessin au trait, cliché au trait, impression au trait) désigne un dessin ou une impression dans une seule couleur, sans nuances ni dégradés réels (ceux-ci peuvent être simulés par des artifices comme les hachures ou des points, mais il s'agit toujours d'une couleur uniforme déposée sur le support)
- en dessin industriel, les traits sont tracés selon certaines règles spécifiques ;
- en expression orale, un trait est une saillie renvoyant à l'image d'une flèche tirée sur le mode ironique ;
- en psychologie, un trait est une particularité distinctive d'un visage ;
- en agriculture, on appelait bête de trait un animal utilisé pour tirer un véhicule, une charrue, pour dessoucher, ou pour faire fonctionner une machine (traction animale) ;
- en minéralogie, un trait est la couleur d'un minéral obtenu en frottant l'échantillon sur la surface dépolie d'une porcelaine non émaillée ;
- en grammaire, les traits permettent de décrire en détail les mots d'une langue ;
- en linguistique, les traits d'un mot désignent ses caractéristiques phonétiques, morphologiques ou sémantiques ;
- en liturgie, un trait est une pièce musicale chantée pendant le carême.
- en informatique, un trait est un type abstrait ;
- en mathématiques, un trait est le spectre d'un anneau de valuation discrète ;
- en typographie, un trait d'union est un caractère typographique ;
- en architecture, l'art du trait est l'ensemble des techniques de tracés géométriques utilisées par les compagnons ;
- aux échecs, le joueur qui possède le trait est celui dont c'est le tour de jouer ; on considère généralement que c'est un avantage au début de la partie. Toutefois, dans certaines positions, ce peut être désavantageux (cf. zugzwang).
- au jeu de la sarbacane de la Loire, le terme trait désigne la fléchette.
- Wikipédia
vendredi 16 décembre 2011
Le mariage est l'« union légitime d'un homme et d'une femme ». Il est l'acte officiel et solennel qui institue entre deux époux une communauté de patrimoine et de renommée appelée « famille » (ou foyer, feu, ménage...) dont le but est de constituer de façon durable un cadre de vie commun aux parents et aux enfants pour leur éducation. Dans les sociétés traditionnelles, le mariage est l'alliance politique de deux familles ou de deux clans.
Wikipédia
La bague est le symbole sacré de cette union .
Wikipédia
La bague est le symbole sacré de cette union .
dimanche 11 décembre 2011
Larousse définition :
- Signe graphique en forme de petit tiret, que l'on met notamment entre les éléments de certains mots composés ou entre le verbe et un pronom postposé.
- Ce qui a un rôle de conciliation, d'intermédiaire ou de liaison entre des personnes ou des choses.
- Synonyme de coupure.
"Le plus solide et le plus durable trait d'union entre les êtres, c'est la barrière.
Le Livre de mon bord , Mercure de France. " Pierre Reverdy (Narbonne 1889-Solesmes 1960
dimanche 4 décembre 2011
Définition :
Le trait d’union « - » est un tiret court. Il se nomme aussi parfois tiret, signe moins ou selon les typographes division.
Utilisation dans la langue française
Il sert à unir deux mots liés formant un mot composé, comme dans « brise-roche », « demi-sœur », « belle-mère », « chassé-croisé », etc. Il apparaît ainsi notamment dans les noms de fusion de genres musicaux : pop-rock, jazz-funk, etc.Il est en outre utilisé pour marquer la présence d’une ancienne enclise pour les pronoms sous leur forme conjointe ; c’est le cas dans des syntagmes comme « dis-tu », « dis-moi », « dis-le-moi », « vas-y », etc. Quand apparaît le phonème éphelcystique (« phonème de liaison ») /t/ après un verbe et un pronom conjoint, ce phonème est représenté par un « t » séparé par des traits d’union : « donne-t-il », « y a-t-il » et non par une apostrophe comme on peut souvent le lire (« * donne-t’il », « y-a-t’il » ; dans ce dernier syntagme, il ne peut y avoir ni apostrophe ni trait d’union entre y et « a », qui sont naturellement liés dans la prononciation).
Enfin, c’est la marque de la césure.
Après un préfixe
En français, il y a parfois un trait d’union après un préfixe. C’est le préfixe qui détermine s’il faut un trait d’union ou pas.Les préfixes suivants réclament toujours un trait d’union : après-, mi-, non- (sauf dans nonchalance, nonobstant, nonpareil, et dans le cas où non est suivi d’un adjectif : non linéaire), quasi- , sous-.
Il ne faut pas de trait d’union après les préfixes suivants : anti- (sauf lorsque le deuxième élément commence par i, dans des mots composés comportant d’autres traits d’union et dans les noms géographiques), archi-, auto- (sauf lorsque le deuxième élément commence par une voyelle et dans auto-stop et auto-stoppeur), bi-, bio-, brachy-, co-, ferro- (sauf lorsque le deuxième élément commence par une voyelle), inter-, intra- (sauf lorsque le deuxième élément commence par une voyelle), macro-, méta-, micro- (sauf lorsque le deuxième élément commence par une voyelle), mono-, multi-, pré-, tri-.
Article détaillé : Liste des règles d’emploi du trait d’union pour les préfixes.
Mots composés avec « grand »
La forme « grand’ » est désuète : elle a disparu de la huitième édition du Dictionnaire de l’Académie française publiée en 1932 (A-G) et 1935 (H-Z). La forme « grand’ » était invariable ; on trouvait donc écrit dans la septième édition du Dictionnaire (1877-1878) « grands-pères » et « grand’mères ». On reprochait à l’Académie le caractère trompeur de ce groupe d’ qui pouvait faire croire que le d était à prononcer (comme dans aujourd’hui). Et puis l’apostrophe sert à noter l’élision en français : or en ancien français grand était la forme commune au masculin et au féminin (forme épicène donc) qui continuait le latin grandis (ou plus exactement son accusatif grandem) forme commune au masculin et au féminin ; le féminin grande est analogique et plus récent dans la langue française.L’Académie a aussi été critiquée pour n’avoir pas précisé la graphie des pluriels qui avaient troqué leur apostrophe pour un trait d’union dans cette huitième édition de 1932-1935.
Concernant les mots masculins composés avec « grand- », leur pluriel s’accorde. Exemple : « des grands-pères ».
Pour les mots féminins, selon l’Académie française, « dans les noms féminins composés, grand ne s’accordant pas en genre, ne s’accorde pas non plus en nombre. ». On écrira donc, par exemple, « des grand-mères » pour suivre l’Académie. Mais cette recommandation ne datant que de 2005, il reste difficile d’établir si elle a eu le moindre impact sur la doctrine ou sur l’usage qui jusque-là accordait également les pluriels féminins. Exemples : « les grands-pères et les grands-mères », « la fête des grands-mères », « les mères-grands », « les grands-papas et les grands-mamans », « les grands-messes », « les grands-tantes », « les grands-voiles », etc.
Un piège « académique » : Le mot « grand-croix », féminin lorsqu’il désigne la décoration, s’écrit « grand-croix » au pluriel (en suivant l’Académie). Mais il devient traditionnellement masculin lorsqu’il désigne le récipiendaire et s’écrit alors « grands-croix » au pluriel ; exemple : « la liste des grands-croix de l’ordre national du Mérite ».
Conformément au sens, « grand- » reste toujours invariable dans les adjectifs : « grand-ducal » (voir l’article Grand-duc), « grand-maternel », « grand-paternel ».
Écriture des nombres
- Ancienne orthographe
Pour les nombres composés inférieurs à 100, les différents éléments sont reliés entre eux par des traits d’union, sauf quand ils sont liés par la conjonction et .- 28 = vingt-huit
- 31 = trente et un
- 71 = soixante et onze ou septante et un
- 92 = quatre-vingt-douze
- 124 = cent vingt-quatre
- 777 = sept cent soixante-dix-sept
- 851 = huit cent cinquante et un
- Nouvelle orthographe (dite de 1990)
La nouvelle orthographe est obtenue en appliquant les rectifications orthographiques de 1990.On écrit les numéros composés avec des traits d’union entre chaque élément (exemple : vingt-et-un-mille-trois-cent-deux).
La nouvelle orthographe est non ambigüe ; ainsi distingue-t-on :
- mille-cent-vingt-septième (1127e)
- de mille-cent-vingt septièmes (1120/7)
- de mille-cent vingt-septièmes (1100/27)
- de mille cent-vingt-septièmes (1000/127)
- vingt et un tiers (20 + 1/3)
- de vingt-et-un tiers (21/3)
Noms de voies et d'organisme
- Règles typographiques
Le Lexique des règles typographiques en usage à l’Imprimerie nationale indique à l’entrée « Rue (noms de) » (p. 156) que « dans une dénomination composée, tous les éléments, à l’exception de l’article initial, sont liés par des traits d’union. ». Les noms de voies s’écrivent donc sous la forme :- l’avenue de la Grande-Armée (nommée en souvenir de la Grande Armée),
- l’avenue de New-York (portant le nom de New York),
- la place de l’Abbé-Jean-Lebeuf (portant le nom de l’abbé Jean Lebeuf),
- la place de la Bataille-de-Stalingrad (perpétuant le souvenir de la bataille de Stalingrad),
- la place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon (ces cinq martyrs du lycée Buffon furent fusillés par les Allemands en 1942),
- la place Jean-Paul-Sartre-et-Simone-de-Beauvoir (portant les noms de Jean-Paul Sartre et de Simone de Beauvoir),
- la rue du Chat-qui-Pêche (ce chat qui pêche devait être une enseigne),
- la rue de l’École-Polytechnique (menant à l’École polytechnique),
- la rue du Faubourg-Saint-Honoré (tirant son nom du faubourg Saint-Honoré),
- le square des Écrivains-Combattants-Morts-pour-la-France (honorant les écrivains combattants morts pour la France durant la Grande Guerre), etc.
- la passerelle Léopold-Sédar-Senghor (portant le nom de Léopold Sédar Senghor),
- le tunnel du Cap-Nord (tirant son nom du cap Nord),
- le tunnel du Mont-Blanc (tirant son nom du mont Blanc), etc.
Ceci s’applique également à tout organisme, bâtiment ou monument public portant le nom d’une personne notamment :
- la basilique Saint-Pierre (placée sous l’invocation de l’apôtre saint Pierre),
- la forteresse Pierre-et-Paul (placée sous la protection des saints apôtres Pierre et Paul),
- l’Institut Max-Planck d’histoire des sciences (portant le nom de Max Planck),
- le lycée Henri-IV (portant le nom de Henri IV),
- le lycée Louis-le-Grand (portant le nom de Louis le Grand c’est-à-dire Louis XIV),
- le lycée Pierre-Mendès-France (portant le nom de Pierre Mendès France),
- le musée Jean-Jacques-Rousseau (consacré à Jean-Jacques Rousseau),
- le stade Roland-Garros (portant le nom de Roland Garros),
- le théâtre des Variétés-Amusantes (consacré aux variétés amusantes).
- la basilique Notre-Dame-du-Rosaire de Lourdes (à Lourdes),
- l’église Notre-Dame-de-Lourdes (à Paris),
- l’église Notre-Dame-de-Lourdes de Romans (à Romans-sur-Isère et non à Lourdes).
- l’ordre de Saint-Patrick (saint Patrick),
- l’ordre de Sainte-Ursule (sainte Ursule),
- l’ordre des Saints-Maurice-et-Lazare.
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